« Tu ne me verras pas pleurer, tu ne me verras pas me plaindre, tu ne me détruiras pas, tu ne m'auras pas tout simplement car je suis un survivant. Pas un survivant d'un crash physique non, mais émotionnel. Au lieu de m'affaiblir, cela m'a rendu plus fort, plus dur, cela a fait de moi un combattant. C'est ce qu'est la vie ; une bataille et chacun de nous est un pion destiné à lutter. Alors testes moi autant que tu veux, jamais tu ne me verras mettre un genou à terre car, après tout ça, j'ai survécu. »

« L'espoir. C'est ce qui nous fait vivre, c'est ce qui entretient « la flamme ». Moi, je fais parti de ceux qui y croient dur comme fer. Je fais parti de ceux qui espèrent encore et toujours. Un beau jour, mes efforts payeront, je le sais. Un beau jour, je pourrais revivre comme avant, sans avoir à me soucier du passé. La souffrance n'a pas toujours existé et elle n'existera pas toujours. Quand on y pense plus, ça part, pas complètement mais un peu. Je suis sûr que si je continue comme ça, un jour, ça partira définitivement et la vie redeviendra ce qu'elle était : joyeuse. »  

« Bonheur. Ce mot me dégoûte. Pourquoi y penser alors qu'on ne pourra jamais l'atteindre ? Je l'ai vécu une fois, il y a bien longtemps. J'ai réussi à le ressentir, même si c'était bref. J'ai réussi à croire pendant un moment. Mais la lumière s'est éteinte et mon monde est devenu noir. Tout est obscur maintenant. Je voudrais ressentir du positif à nouveau. Je voudrais pouvoir espérer pendant un moment, avoir une raison de penser que j'y aurais droit à nouveau car, vivre ce bonheur et le laisser partir c'est comme si l'on vous disait : « vous êtes au paradis mais n'avez pas droit d'y rester ». Alors profitez un maximum de ce petit bout de joie que la vie vous offre car, croyez moi, bientôt vous n'y aurez plus droit. »  

« Des mots, des phrases, des visages qui me reviennent sans cesse. Je ne reconnais rien, ne comprend rien et pourtant tout ça m'est familier. Je ne comprend pas pourquoi. Je veux oublier, ne plus ressentir cette souffrance qui me domine de plus en plus. Et pourtant. C'est comme si quelqu'un, quelque chose m'en empêchait. Comme si je devais me souvenir. Je ne peux pas fuir, pas oublier, je suis condamné à subir mes erreurs. »

« De la nostalgie, de la mélancolie, toutes sortes de sentiments qui se mêlent les uns aux autres. J'ai beau avoir oublié mon souvenir le plus douloureux, je ne ressens pas pour autant le bonheur. Quelque chose comme le regret se fait ressentir mais.. pourquoi ? Je ne comprend plus. J'ai peur. Peur d'avoir finalement oublié un souvenir qui était important pour moi. Finalement, on ne se rend compte de la valeur de quelque chose qu'après l'avoir perdu. »