C'est étrange que certaines personnes luttent pour conserver leur souvenirs tandis que d'autres ne cessent de prier pour qu'on les effaces. La vie est étrange. La vie est une belle salope. La vie est merveilleuse. La vie est belle et moche, bonne et cruelle, elle est la vie, rien de plus, rien de moins. Pour Austin, la vie est tout ça, un mélange de bon et de mauvais, de choses heureuses qu'il espère se rappeler toute sa vie et des choses dont qu'il veut oublier, quel que soit le prit. C'est pour ça qu'il a atterrit ici, avec tout ses autres jeunes hanté par leur souvenirs. Au fond, ils sont tous pareils, malgré toutes leurs différences, si ils sont ici, c'est pour oublier, pour ne plus se réveiller en pleine nuit, le cœur battant, des images encore bien trop net dans la tête. Austin à voulut oublier. Il a tout fait pour ça, il a cumuler les psys, les médecins spécialistes ou non, il a testé les remèdes de grand-mère, les cachetons nouvelles génération, il a été le prototype d'un nombre incroyable de programme pour effacer les mémoire mais rien ne fonctionner, c'était toujours là, encré en lui. Et puis un article, minuscule comparé aux autres, parlant d'un pensionnat de la secondes chances ou on pourrait repartir de zéro. Il y a eu la conversation avec son père -houleuse, il faut bien l'avouer- et puis, finalement, après une dernière étreinte mouiller de larmes, Austin à prit le bus à New-York, direction le Dakota du Nord, dépaysement totale, surtout quand on à 8 ans. Austin portait en lui tellement d'espoirs, des espoirs qui jusque là ont toujours était déçue mais cette fois, il avait la profonde conviction que son voyage jusqu'ici n'était pas vain. Il a oublié. Tout, ou du moins, tout ce qu'il voulait oublier. Le reste est toujours là, le sourire de sa mère, les dimanches après-midi avec son père, les soirées télé, même les fessés et les punitions sont toujours présente dans son esprit, la seule chose qu'il manque c'est... Il ne sait pas, il ne sait plus, il oublié, enfin. Après toutes ses années de galère, c'est fini. Austin à longtemps pleurer, des larmes de joies et peut-être aussi de tristesse. Son père lui a demandé de rentrer mais il a refusé, après 6 mois passé au pensionnat, il ne se voyait plus en partir. Maintenant, il ne va à New-York que pendant les vacances et certains week-ends, il écrit beaucoup à son père, les mots sont plus faciles à posé sur le papier, ça les a rapprocher. Il va voir sa mère aussi, beaucoup plus rarement mais il y va. Tout va bien. Ou Presque. Il y a ces trucs de rien du tout qui viennent perturber Austin, c'est sentiments de déjà vu quand il voit des articles sur des cambriolages sur Internet, quand il voit des affaires de meurtres il y a ce truc dans son ventre qui lui donne envie de vomir, quand on parle de prison, de juges, d'avocat, de crimes, Austin se sent mal. Il y a le sang aussi, dès qu'il le sent ou le voit, il perd tout ses moyens et puis, parfois il fait des rêves étranges... Austin à peur de se souvenir, alors il lutte, il lutte pour continuer d'oublier, il lutte avec ce qui ressemble à l'énergie du désespoirs mais il est persuader qu'un jour, il n'aura plus à ce battre, un jour, les mauvais souvenirs ne seront plus, tout comme les mauvais rêves. Un jour, Austin Mason Bethell sera libre.